L’homme de Fessenheim, Claudio Ponté
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« A Fessenheim, à l’ombre portée de la centrale nucléaire, une jeune fille disparaît, un jeune garçon est assassiné, un pêcheur égorgé…
Est-ce une vengeance de militant anti-nucléaire ? Un crime raciste ? Ou une résurgence du passé ?
Car si les logements des travailleurs venus de toute l’Europe pour construire le barrage, puis la centrale nucléaire, ont quasiment disparu, les familles et les souvenirs sont encore bien là.
Le dernier tronçon du Rhin sauvage marque une frontière aisément perméable à toutes sortes de trafic… et beaucoup de monde semble avoir quelque chose à cacher.
Le commissaire Onimus devra résoudre toutes les énigmes, avant que le temps ne fasse une nouvelle victime… »
Certains aspects de ce livre ne m’ont pas vraiment plu : la manière de parler des locaux ne m’a pas semblé réaliste, et j’étais dubitative face aux incohérences ou au manque de précision sur certains sujets, principalement concernant la centrale nucléaire dans laquelle je travaillais jusqu’il y a peu.
Mais j’ai également eu d’agréables surprises, surtout dues au rythme du livre, dont les points de vue se multiplient, et dont les rebondissements sont inattendus.
D’autres aspects me laissent perplexes, telle la manière dont sont dépeints tous les hommes comme des connards et toutes les femmes comme des salopes, ou l’absence de la ponctuation spécifique aux dialogues.
L’intrigue en tout cas mérite la lecture, malgré les clichés, et si j’allais souhaiter plus de détails, la dernière phrase « Marre de tout expliquer » m’a bien fait comprendre à quoi m’en tenir !
🙂