La nuit éternelle, Guillermo del Toro & Chuck Hogan
Il s'agit de la suite de « La lignée » et de « La chute ».
Deux ans après que le Maître ait enlevé Zack, le fils d'Eph, et instauré une nuit quasi ininterrompue à la suite d'un holocauste nucléaire, les vampires règnent sur le monde et on asservi les humains, dont certains collaborent.
Eph a replongé dans l'alcool, mais la résistance est toujours menée activement par une poignée d'individus.
Ils ont découvert que pour détruire le Maître, et avec lui toute son engence, il « suffit » de faire exploser une bombe nucléaire sur son site d'origine.
Encore faut-il trouver une bombe nucléaire, un détonateur, et décrypter le Lumen – livre pour lequel le professeur Setrakian a sacrifié sa vie dans le tome précédent – pour découvrir le site à détruire.
Une fin vers laquelle le récit se dirige lentement mais avec assurance, laissant peu de place au suspense, et à l'angoisse qu'avait mise en place le premier tome de la trilogie.
Des sacrifices et des survivants – il fallait s'y attendre. Des rebondissements forcément ; seule l'aide de l'Enfanté (un vampire né d'une mère transformée alors qu'elle était enceinte) Quinlan est une surprise. Mais sa présence est absolument nécessaire pour rééquilibrer le rapport de forces.
Enfin, un parallèle un peu trop prononcé avec la seconde guerre mondiale : entre les camps, la collaboration, la "race" inférieure (celle des humains)...
Malgré tout, le récit reste prenant, certainement car le lecteur a eu le temps de s'imprégner de l'histoire et de s'attacher aux personnages lors des deux tomes précédents.
Globalement, une trilogie captivante qu'il peut être intéressant de lire pour les adeptes du genre.
😐