Never let me go, Kazuo Ishiguro
Kathy est une aide-soignante qui se remémore ses années d'école dans la pension Hailsham alors qu'elle retrouve comme patients deux de ses anciens camarades : Ruth, qui était d'une certaine manière sa meilleure amie, et son petit ami d'alors Tommy.
Mais cette pention, où les élèves sont incités aux travaux artistiques – dont les plus beaux terminent dans la galerie de Madame – s'avère être à l'opposé de ce à quoi on aurait pu s'attendre. Au fil des détails plus ou moins explicites sur la vie de ses anciens amis, on découvre une réalité difficile du aux avancées de la médecine.
Je sais que mon résumé ne vous a pas dit grand-chose, mais c'est intentionnel, je vais vous expliquer pourquoi.
Les premiers chapitres (environ les 50 premières pages) m'ont semblait ennuyeux et monotones. Et là, le choc émotionnel qu'a été pour moi la révélation complètement inattendue de la vraie nature des choses a bouleversé ma manière d'appréhender cette lecture. J'aimerais préserver cet effet à vous qui avez je l'espère désormais envie de lire ce livre.
Au-delà de l'intrigue très originale, j'ai apprécié le suspense distillé tout au long du livre, les explications données à la fin (oui, j'aime quand on m'explique tout) par exemple sur l'utilité de la galerie de Madame.
J'ai apprécié également la manière dont était présentées les amitiés, pour moi très conforme à cette citation dont j'ai oublié l'auteur : « Un ami, c'est quelqu'un qu'on connaît bien, et qu'on aime quand même ». Kathy a de nombreux reproches à faire à Ruth, ou critique, mais tient beaucoup à elle.
En bref, il s'agit de ces lectures dont on se rappelle pendant un moment.
😃