Sganarelle, Molière

Publié le par Le Colibri

Histoire

 « ou le Cocu imaginaire

Le titre de cette comédie, de 1660, six mois après Les précieuses ridicules, est déjà un programme. Tout le théâtre de Molière tient dans ces trois mots. Sganarelle est un type comique qu’on retrouvera dans nombre de ses pièces, jusqu’à Dom Juan. Le cocu, c’est le personnage éternellement ridicule de la farce et du fabliau médiéval, berné et furieux de l’être... Molière fait d’une marionnette un caractère. La jalousie sera un des grands thèmes de son théâtre, et mène à Alceste. Le dernier mot du titre, l’imaginaire, désigne les illusions dont vivent les personnages, leurs égarements, la quête de l’authenticité et de la réalité sous les obsessions. L’essentiel est de rapprocher ces trois termes pour faire rire. On rit de la déformation, de la difformité : le masque déforme le corps, l’obsession déforme l’esprit, la passion torture l’âme. »

Mon avis

Cette comédie est pour moi tout au plus une péripétie comique, dans laquelle chacun se croit trompés alors que tous sont fidèles.

La lecture, courte, n’est pas désagréable mais ne m’a pas intéressée non plus. Quant à tous les autres textes, d’analyse, d’information, qui l’accompagnent, ils m’ont définitivement ennuyé.

Alors passez votre chemin - ou bien concentrez-vous seulement sur les quelques quarante pages de la pièce en elle-même.

 

🙁

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