Le dernier des nôtres, Adélaïde de Clermont-Tonnerre
Werner Zilch ne connait de ses origines que son nom : adopté à l'âge de 3 ans, c'est un jeune homme fort et plein d'ambition qui se lance dans l'immobilier avec son meilleur ami Marcus lorsqu'il rencontre LFDMV ("la femme de ma vie") Rebecca.
Mais, après plusieurs mois d'idylle parfaite, lorsqu'il rencontre les parents de Rebecca, sa mère, Judith, croit revoir son ancien tortionnaire, et leurs relations se compliquent.
Il faudra bien, à un moment, répondre à toutes les questions que cela entraine, même si la quête est longue et que le quotidien doit aussi être vécu.
J'ai plutôt bien aimé ce livre, en grande partie grâce à la présentation qu'en avait faite l'auteur lors d'une émission "La Grande Librairie" de 2016 il me semble. C'est elle qui m'a donné envie de lire ce livre, et c'est grâce à elle et aux quelques informations distillées ce jour-là que le suspens était présent pour moi dès les premières lignes.
Au delà de ça, les débuts sont plutôt captivants : sont alternés le récit de la naissance de Werner en Allemagne à la fin de la seconde guerre mondiale et celui de ses débuts dans la vie active, et on se demande comment les deux peuvent se relier.
Malgré les nombreuses péripéties et retournements qui donnent chacun des informations complémentaires, je ne suis pas aussi comblée par la fin, qui est plus rapide que le corps du roman. Elle laisse planer le doute jusqu'au bout, mais l'auteure nous avait habitué à un grand soucis du détail qui n'y est pas aussi présent.
C'est un très bon livre pour moi, même s'il n'entre pas dans la liste de mes favoris.
🙂
