Porridge et Polenta, Exbrayat

Publié le par Le Colibri

Porridge et Polenta, Exbrayat

Histoire

Un couple de britanniques ultraconservateurs et très chauvins voit leur fille, Susan, se faire offrir un séjour à San Rémo suite à ses très bons résultats en italien au concours de la fonction publique. Elle part donc sur le continent, au désespoir de ses parents, avec ses deux meilleures amies.

Les trois filles arrivent alors à l’hôtel « La Casa Grande », dans lequel un meurtre – celui du directeur adjoint – a été commis quelques jours plus tôt. Malgré cela, elles vont rapidement rencontrer trois fiancés (plus ou moins coopératifs…), avant qu’un second meurtre soit perpétré – et qu’un des fiancés soit soupçonné, à tort.

C’est alors que les parents de Susan vont se précipiter en Italie pour rejoindre leur fille et essayer de démêler toute cette affaire, sans grand succès. Après une remarque pertinente de l’une des jeunes anglaises, liant les deux meurtres, l’enquêteur finira par trouver un troisième cadavre et résoudre tout cet imbroglio.

Le mois de séjour touchant à sa fin, tout le monde retourne en Angleterre, y compris les fiancés. Mais au bout de quelques mois, le soleil et le ciel bleu leur manquent bien trop, et ils décident de retourner en Italie ; Susan, Tessa et Mary Jane leur feront le plaisir de les suivre ! Tout comme les parents de Susan, oubliant leur chauvinisme pour le beau temps italien.

Mon avis

Pour décrire ce livre en un mot, j’hésite entre insipide et caricatural. A minima, je dois avouer que j’ai été surprise.

Les personnages dépassent la caricature de leur pays respectifs (Italie et Angleterre) : de l’aspect drôle cela devient rapidement lourd. Au-delà de la nationalité, même les personnalités individuelles sont caricaturales, de Tessa et Mary Jane, deux jeunes filles anglaises, à l’inspecteur de police.

L’enquête n’est pas vraiment au cœur du roman : on a peu d’informations sur son déroulement, seulement les interventions des différents protagonistes venus donner leurs opinions. D’ailleurs, il n’y a pas vraiment un sujet au cœur du roman.

Le deuxième thème abordé, après l’enquête, est les fiançailles des jeunes filles. Et je crois que c’est sur ce sujet que j’ai le plus décroché. Trois jeunes vierges de 23 et 24 ans, pour commencer : je me suis renseigné, et même au début des années 70 (lors desquelles le livre a été écrit et l’histoire se passe), ce n’était pas monnaie courante ! Ensuite, les trois anglaises trouvent en même temps trois fiancés italiens, au même endroit ! Pas juste des flirts de vacances, leurs futurs maris ! Et sont amoureuses au bout de quoi, deux semaines environ ? Et eux aussi sont suffisamment amoureux au bout d’un mois pour les suivre en Angleterre.

Au final, les seuls points qui m’ont fait sourire concernent l’aspect caricatural : lorsque les parents de Susan se décident à quitter leur patriotisme anglais pour le soleil italien, par exemple.

Il y a même des erreurs dans la narration, lorsque l’on évoque le premier baiser d’un couple que s’était déjà embrassé quelques pages plus tôt…

En résumé bref : caricatural et sans intérêt.

=(

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